Tops et flops de l’Euro 2012

Free Birtukan

Le Championnat d’Europe des nations de football a débuté le 8 juin dernier. Au moment d’aborder les quarts de finale, de nombreux enseignements sont à retirer du premier tour disputé par les 16 nations qualifiées pour la compétition.

 

Les tops et…

Peu de surprises au cours de ce premier tour. Dans l’ensemble, la plupart des équipes attendues en quart de finale sont au rendez-vous. On pense évidemment à l’Espagne et l’Allemagne. La Furia Roja et la Mannschaft, propulsées favorites de l’épreuve avant même le début de la compétition, ont su marquer leur territoire sans toutefois écraser la concurrence.
Autres grandes nations du ballon rond au rendez-vous, l’Angleterre et l’Italie. Éclaboussés par différents scandales, les Three Lions comme la Squadra Azzurra étaient particulièrement attendus au tournant. Mais la préparation agitée connue par ces deux sélections ne semble pas avoir perturbé des joueurs expérimentés qui ont su « faire le boulot » pour continuer l’aventure.
Le Portugal est une autre satisfaction. Surtout, la Selecção peut compter sur un joueur d’exception : Cristiano Ronaldo. Lui-même bien entouré par Nani, Coentrao, Meireles ou autres… Un outsider de taille.
Enfin, difficile de ne pas évoquer les deux grandes surprises de la compétition : la République tchèque et la Grèce. Adversaires dans un groupe A ouvert, les deux équipes ont su se montrer à la hauteur de l’événement. Pour les Grecs comme pour les Tchèques, la présence en quart de finale est d’ores déjà synonyme d’un Euro réussi !

Les flops !

Le coup de tonnerre est assurément la sortie prématurée des Pays-Bas, finalistes malheureux de la dernière Coupe du monde. Forts d’individualités de classe mondiale, les Oranje n’ont pas survécu au « groupe de la mort » constitué de l’Allemagne, du Portugal et du Danemark. Si la compétition s’annonçait ardue pour Robben et ses coéquipiers, le zéro pointé affiché au final est une véritable sensation !
Le constat est aussi cruel pour la Russie. Dans un groupe A qui lui semblait promis (Pologne, République Tchèque et Grèce), la Russie a fait preuve d’une suffisance suicidaire. Du coup, Archavine et les siens ont fait leur valise plus tôt que prévu pour regagner Moscou. Pourtant, la Russie figurait comme l’un des outsiders les plus sérieux au sacre continental.
Enfin, un mot sur l’Ukraine et la Pologne. Si les pays organisateurs ont fait preuve d’une belle abnégation, les limites entrevues ne laissaient à ces formations aucun espoir de briller dans l’épreuve. Regrettable pour leurs compatriotes

Et les Bleus dans tout ça…

La grande énigme de cet Euro est peut-être bien l’équipe de France. Les coéquipiers de Franck Ribéry ont soufflé le chaud et le froid depuis le début de cet Euro. Entre espoirs et désillusions, les Bleus n’ont pas totalement convaincu sur le terrain mais ont réussi à refaire parler d’eux côté coulisse. Rien à voir toutefois avec le fiasco sud-africain. Il n’empêche que Laurent Blanc a réussi son pari : mener les Bleus en quart de finale. Suffisant pour juger cet Euro réussi ?